Les secondes vacances de Quinze

Quinze est parti en week-end. Nous sommes retournés à ces sources car c'est mieux que les enfants adoptés retrouvent un peu leurs sources. C'est vivement conseillé d'ailleurs. J'ai revu l'endroit où il a été procré et crée. C'était émouvant. Un jour, nous irons peut-être lui montrer le Pérou mais j'ai de sacrés doutes quant à la survie de bébé lors de ce voyage en avion. 

Ce week-end, je l'avais préparé bien en amont car voyager avec un bébé c'est toute une logistique. C'était la première fois qu'il allait prendre le train. J'étais toute aussi stressée que lui. J'avais bien préparé ses affaires quelques jours avant. J'avais même noté d'acheter un concombre pour le voyage. Je ne savais pas encore s'il payait le Transilien ou pas (la réponse s'avère être non car il n'a pas 4 kg).

C'est son papa qui avait fait son petit nid, il s'est avéré qu'il a tout retourné car le bébé a eu peur arrivé à la gare du Nord. Il mangeait son foin avant comme si les mouvements de la marche le berçait. J'étais un peu triste pour lui. Les paroles l'ont un peu rassuré. Dans le Thalys, les gens n'ont rien dit, au retour en première classe, ils m'ont tous regardé un peu bizarrement. Il n'a pas fait de bruit. Il a bien mangé et il jouait un peu.


Arrivé sur place, il avait un peu peur surtout par le bruit ambiant. Oui pas simple de passer de deux humains à huit qui gravitent autour de toi plus des animaux que tu connais à peine. Ceci dit, le bébé n'a jamais paniqué. Il a découvert de nouveaux légumes et fruits. Il a correctement mangé et bu. J'étais même étonné de le voir jouer autant. 

Il a été plus que câlins avec moi. J'ai adoré ces moments partagés.


Et le retour, après le train, nous avons sauté dans un taxi. Cette option s'avère plus onéreuse mais je me voyais mal refaire le chemin avec les couloirs froids. J'avais déjà peur qu'il tombe malade à l'aller.

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